La buse porte-voix

Éric Le Bel


Lorsque la buse à queue rousse (Buteo jamaicensis) hurle son « kree-eee-ar », on dit qu'elle piaule. C'est un cri grinçant et très aigu comparable au sifflet d'une machine à vapeur, lequel vous est peut-être familier car il est souvent utilisé dans les trames sonores des bons vieux western-spaghetti ou dans les films documentaires, pour donner de la voix à d'autres espèces de rapaces, comme le pygargue à tête blanche. La buse à queue rousse fréquente des milieux dégagés ou semi-ouverts. Opportuniste, elle chasse à partir d'un promontoire et serait capable de déceler une proie à 100 mètres de distance. Elle se nourrit principalement de petits mammifères (souris, musaraignes, campagnols et lièvres d'Amérique), d'oiseaux, d'insectes ainsi que de reptiles et d'amphibiens. Elle est active uniquement le jour. Le couple, qui est formé à vie, défend vigoureusement son territoire de chasse. La Buse à queue rousse est relativement commune au Québec jusqu'au nord du 49e parallèle. Les adultes n'ont pas de prédateurs, à l'exception du grand-duc d'Amérique qui occupe la même niche écologique. Toutefois, les couvées et nichées peuvent être victimes de certains carnivores, notamment le renard ou le raton laveur.



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