Nature profonde
Ãric Le Bel
Vous conviendrez avec moi que l'été 2010 fut exceptionnellement beau et chaud. Autant que possible, j'ai profité de l'heure du lunch pour déambuler dans les rues de ma ville à la recherche de biodivertissements. Entouré de vieilles pierres, d'agoras, d'animations de rues et de touristes, je me suis attardé à remarquer comment nous, Homo sapiens, semblons toujours avoir besoin de nous entourer de la nature. Même le plus pur des citadins cherche à verdir son balcon d'un plant de tomates, de fleurs ou de fines herbes ou à embellir son intérieur de plantes vertes ou de fleurs séchées lorsqu'il ne sympathise pas avec les pigeons en les nourrissant sur le parvis de l'église. Il semble que l'Homo urbanus ne puisse pas rester indifférent ou insensible à ce lien immémorial qui nous unit à la nature. Il suffit d'en être privé pour prendre conscience du fait que la nature et l'être humain sont indissociables.