Une, deux, trOIEs
Rodolph Balej
1, 2, 3, go! Les arbres commencent à se parer des mille et une couleurs rougeoyantes de l'automne... elles ne devraient plus tarder. Des cohortes d'oies des neiges sillonneront bientôt le ciel de la vallée du Saint-Laurent qui s'animera de leurs cacophoniques cacardages. Il me semblera alors que le printemps vient tout juste de commencer alors que l'hiver approche à grands pas. Elles s'en reviendront déjà des îles d'Ellesmere ou de Baffin, au Groenland, où elles ont niché. De les revoir, je réaliserais alors que, contrairement à ce que laisse à penser leur nom, les oies n'affectionnent pas particulièrement la neige ni le froid. Aux premiers flocons, elles nous abandonneront pour aller hiverner au Maryland ou en Caroline du Nord. D'évidence, elles aiment la chaleur... voilà qui militerait pour qu'on les appelle plutôt "oies blanches"! Une, deux, trois, elles s'en viennent, je les entends, je les attends... pour ma plus grande jOIE!!!